Shell: les réserves de pétrole et de gaz à fin 2007 en forte baisse

                         Les réserves prouvées de liquides (pétrole + condensats) de Shell à 3,8 milliards de barils à fin 2007, ont baissé de 424 millions de barils. Les nouvelles découvertes n’ont pas pu compenser les productions de l’année de 663 millions de barils et les révisions à la baisse des réserves africaines et russes. Les réserves prouvées de gaz à 7 milliards de barils équivalents ont elles, fortement chuté de 1143 millions de barils équivalents, en raison de la déconsolidation des réserves du gisement russe de Sakhaline 2 et cela, malgré une révision à la hausse des réserves au Qatar.Shellreserves  Les réserves prouvées d’huiles lourdes des sables bitumineux restent stables à 1,5 milliards de barils. Ces résultats expliquent le grand désarroi des dirigeants de Shell qui racontent la fin du pétrole pour justifier leur manque de vision et d’anticipation des années passées.

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                                  Il faut avouer qu’avec les problèmes politiques du Delta du Niger et l’expropriation du gisement de Sakhaline 2, le Groupe Shell a rencontré bien des difficultés. Il possède cependant deux points  forts : sa technicité dans le procédé Gas To Liquid qui lui a permis de s’associer avec le Qatar pour l’exploitation des immenses réserves de ce pays et, par ailleurs, son implication active dans l’exploitation des sables bitumineux de l’Athabasca.

                      Ces mauvaises nouvelles étaient attendues par le Marché et déjà intégrées dans les cours qui voient, à l’ouverture ce matin 17/03/2008, l’action ne perdre que 0,7% à Amsterdam à 22.2 euros dans un ensemble boursier globalement en retrait.

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