La Commission à l’Industrie du Parlement Européen a voté contre (26 voix « contre », 22 « pour » et 3 abstentions) le compromis proposé par la France et l’Allemagne portant sur le processus de séparation des productions et du transport de l’énergie électrique, nous informe le journal Les Echos. La possibilité de conflits d’intérêts dans une structure hybride à la française semblant trop importante pour les Eurodéputés. D’après Alejo Vidal-Quadras un député européen concerné par ces questions un compromis devrait être cependant trouvé et qui donnerait du temps à la France et l’Allemagne de s’adapter à une totale libéralisation.
Ce conflit idéologique de libre concurrence n’a que bien peu d’intérêt dans une Europe en sous capacité de production, au maillage du réseau électrique présentant de larges lacunes vers l’Italie et l’Espagne et dont les centrales électriques vieillissantes présentent une efficacité douteuse et des rendements énergétiques parfois déplorables. Une politique énergétique solidaire n’a que faire de telles sornettes de députés. Elle poserait en premier le problème de la modernisation du maillage du réseau de transport de l’électricité européen et de la mise aux normes du moment de nombreuses centrales électriques polluantes et non compétitives. La compétitivité va de pair avec la réduction des émissions de CO2.
Le 7 Mai 2008
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