Dans ces moments de records absolus des cours du pétrole, le silence de l’Arabie Saoudite est assourdissant. Malgré les multiples demandes des dirigeants occidentaux, dont celle du président Bush, pour un relèvement des quotas de l’OPEP, seuls les faucons iraniens ou vénézuéliens apparaissent sur le devant de la scène. Cet effacement médiatique de la fraction « raisonnable » des membres de l’OPEP est, peut-être, la principale cause de l’envolée des cours, accréditant ainsi un risque potentiel de pénurie. Les Sénateurs démocrates américains, pour faire pression sur le gouvernement saoudien, vient de proposer un projet de loi désapprouvant la vente d’armes à l’Arabie pour 1,4 milliards de dollars et programmée pour la fin de l’année.
Ce projet a peu de chances d’être adopté, mais il marque l’irascibilité des hommes politiques américains devant le silence saoudien et souligne l’inefficacité de la politique de l’Administration actuelle, ce qui est de bonne guerre.
Le 14 Mai 2008

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