Barham Salih, vice Premier Ministre irakien favorable à la libéralisation de son pays, a déclaré au Times que sur la base de nouvelles prospections sismiques et études géologiques, conduites par des compagnies pétrolières internationales réputées, les réserves de pétrole de son pays pouvaient être évaluées à 350 milliards de barils. Un tel chiffre représente le triple des réserves estimées à ce jour. Il est à comparer aux très contreversés 264 milliards de barils de réserves de l’Arabie Saoudite.
Quel que soit le chiffre retenu que personne n’est capable de bien définir, il est certain que l’exploitation efficace des réserves de ce pays, avec l’aide des Groupes pétroliers internationaux serait un apport important dans l’approvisionnement mondial de pétrole. A ce jour l’Irak participe pour 2,4 millions de barils par jour. Dans un contexte moins belliqueux et plus consensuel, ses productions pourraient être accrues d’au moins 50%. Les dollars issus de ces exportations pourraient permettre de reconstruire ce pays qui a pour exemple les Emirats du Golfe Persique dont le rayonnement économique et culturel ne peut qu’inciter les peuples de la région à réagir contre l’obscurantisme.

Laisser un commentaire