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ENI invente un nouveau modèle de coopération intégrée avec la République du Congo

Écrit par

Raymond Bonnaterre

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Eni_2                      Associer à un contrat pétrolier des objectifs de développement du pays producteur par un apport de technologie, est sûrement la méthode qui va permettre de lutter contre les reflexes de repli de certains pays sur leurs réserves pétrolières ou gazières. L’accord de Total avec le Nigéria qui donne la possibilité à ce dernier d’alimenter une centrale électrique est un premier pas, le tout dernier accord de l’Italien ENI avec la République du Congo est encore plus exemplaire puisqu’il va comprendre trois volets. Un projet d’exploitation de sables bitumineux d’un gisement aux réserves estimées à 2,5 milliards de barils, avec un investissement de 3 milliards de dollars. Est également prévue, la culture de palmiers sur 70 mille hectares pour produire de l’huile de palme destinée à la consommation locale et pour l’excédent, à la transformation en bio diesel. Enfin,cet accord comprend la construction d’une centrale électrique alimentée au gaz de la région.

                                 Au lieu de se lamenter devant l’ingratitude des pays qui possèdent les réserves pétrolières ou gazières, mieux vaut trouver des accords où chacun trouve son compte. Un exemple parmi d’autres: si Total et StatoilHydro sont associés au projet Shtokman c’est parce qu’ils apportent une technologie et une maîtrise des projets que ne possède pas Gazprom.

Lire le communiqué d’ENI (en anglais)

Le 21 Mai 2008.

Commentaires

4 réponses à “ENI invente un nouveau modèle de coopération intégrée avec la République du Congo”

  1. Avatar de
    Anonyme

    Après un long et scrupuleux pillage de la planète les puissances occidentales se mettent à faire de la coopération responsable. Encore que des Italiens ; Ils sont plutôt un cas à part.
    Fomentant des coups d’états, guerres civiles, accidents de trajets et autres miracles dans les sociétés où les gouvernements n’acceptaient pas la braderie de leurs richesses énergétiques, les occidentaux ont façonné la civilisation actuelle dont ils sont fiers.
    L’initiative de ce genre de coopération que vous venez de citer, il faut le préciser, vient de la Chine et non pas des compagnies ou gouvernements occidentaux.
    Le seul mérite des compagnies occidentales est leur pragmatisme grâce auquel elles ont rapidement compris que c’est ça ou rien.
    Et si la cause des désordres au Tibet (après tout) n’était pas forcément le non-respect des droits de l’homme, mais plutôt la volonté occidentale d’évincer la Chine (en la déstabilisant politiquement) des marchés internationaux où elle est en train de dessiner d’autres règles que celles imposées par les puissances coloniales ?

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  2. Avatar de Raymond
    Raymond

    Mais que vient faire le Thibet dans la modification des politiques pétrolières? Il ne faut pas mélanger tous les sujets, sinon votre démonstration devient incompréhensible. Vous dites que ces changements d’approche de politique pétrolière proviennent des méthodes chinoises. Vous avez sûrement raison. Les bienfaits de la compétition libérale font loi, une fois de plus.

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  3. Avatar de
    Anonyme

    « Les bienfaits de la compétition libérale font loi, une fois de plus » … MMMMMMMMMM vous êtes merveilleux. On croit entendre Jdanov ou un quelconque apparatchik de l’ère soviétique. Ces fameux « bienfaits etc. » existent depuis tout le temps, et pourtant l’histoire (ni moi d’ailleurs) n’a jamais remarqué qqe chose de semblable.
    Par contre nous avons vu des dizaines de coups d’états dans des pays du tiers monde, pensés et mis en œuvre par une des puissances occidentales.
    Donc, Tibet, pour des gens qui savent voir, a bien sa place dans notre débat.

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  4. Avatar de Raymond
    Raymond

    Vous semblez êtes un des derniers experts en communisme international.
    Mais je dois vous avouer que j’avais écrit la dernière phrase pour vous faire réagir. Je suis assez content d’avoir réussi.
    En toute amitié.

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