Le président du Nigeria, Umaru Yar’Adua, est venu rendre visite à son homologue parisien cette semaine. Ils ont du parler ensemble des conditions sociales et politiques qui prévalent dans le Golfe du Niger et du rôle des Compagnies occidentales pétrolières dans cette région. Le président nigérian a évoqué la possibilité de porter les productions de pétrole de son pays, à l’horizon 2010, à 4 millions de barils par jour, alors qu’il n’en a produit que moins de deux millions au mois d’Avril dernier. Revenu dans son pays, le dirigeant africain a décidé de retirer la concession d’exploitation dans la région du Sud d’Ogoni, à l’Est de Port Harcourt, que possédait Shell, pour la concéder à une autre Société pétrolière. Cette exploitation arrêtée depuis quinze ans ne pouvait pas reprendre sous la direction des équipes Shell, détestées par les populations locales. Le plus probable serait de confier la reprise d’activité à un consortium dirigé par le Groupe pétrolier d’Etat et appuyé par certaines Sociétés pétrolières. Total qui a une bonne image sociale dans le golfe du Niger et qui a été le premier à trouver les accords de financement avec l’Etat nigérian, devrait figurer dans ce consortium. La reprise des productions dans cette région aurait une valeur symbolique forte quand à l’aptitude du Nigeria à relancer ses productions et atteindre ses objectifs très ambitieux.
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Le 13 Juin 2008.

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