Showa Shell Sekiyu : un futur grand japonais du photovoltaïque

Shelllogo1_2                   Le japonais Showa Shell Sekiyu est une filiale de Shell, qui  distribue des produits pétroliers au Japon et à l’exportation. Il a démarré une activité photovoltaïque, très populaire au Japon, au mois de Juillet l’an dernier dans son usine dans la région de Miyazaki au Sud de l’archipel. Il y produit de façon totalement intégrée 20 MW de panneaux solaires sous la marque « Solacis » en utilisant une technologie en couche mince à base de séléniure de Cuivre et d’Indium (CIS). Showa Shell Solar démarrera dans la même région, une deuxième usine de 60MW de capacité de production l’an prochain. Mais ses ambitions ne s’arrêtent pas là. En association avec un autre japonais travaillant dans les écrans plats, ULVAC, ils vont lancer les études pour construire une usine de 1000 MW. Leur plan est de construire cette nouvelle unité gigantesque en 2011, avec pour objectif de pouvoir réduire les prix de ventes par deux,.. mais toujours avec l’aide financière de l’Administration japonaise.

                         Si la maison mère a décidé de lancer une activité photovoltaïque de grande envergure au Japon, c’est clairement un axe stratégique majeur de diversification pour Shell. La filière photovoltaïque, à partir du moment où l’on parle de gigawatts de capacité de production, commence à devenir énergétiquement intéressante. A suivre…

Le 2 Juillet 2008.

Commentaires

7 réponses à “Showa Shell Sekiyu : un futur grand japonais du photovoltaïque”

  1. Avatar de don
    don

    et nous on a un 2eme EPR (Emmerdes Pour Rien) qui fera la richesse de ….

    d’areva

  2. Avatar de Raymond
    Raymond

    Excusez moi « don », mais je pense que c’est au contraire une excellente nouvelle pour notre pays et pour la maîtrise des émissions de CO2 européennes. Il faudra un jour que vous assimiliez que le CO2 est infiniment plus dangereux que les les quelques tonnes de déchets radioactifs qui motivent votre angoisse.

  3. Avatar de don
    don

    l’avenir le dira…
    mais moi j’attend toujours les éléments suivants :
    qui va payer pour le démentellement des veille centrale
    combien cela va couter
    quand cela va t’il se passer car à chaque fois on repousse la durée de vie d’une centrale (20ans, puis 30 et maintenand 50 ans)
    je pense aussi que l’on ne fait pas payer aux clients étrangers le vrai prix du courant (30 % du courant est exporté)
    ex : les allemenands utilise 100% du courant d’une central en Alsace, mais c’est le contribuable francais qui paiera le démentelement.
    Et puis j’ai pas confiance en une industrie quie fait affirmer par ses pantins que le nuages de techernobile contourne les frontieres Francaise

  4. Avatar de
    Anonyme

    Mon cher Don, je pense que vos ratios ne sont pas tout à fait exacts. Lire:
    http://www.leblogenergie.com/2008/05/france-la-produ.html

  5. Avatar de don
    don

    Rapport INESTENE — EXPORTATIONS DE COURANT : le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?
    Depuis les années 80, ont lieu des exportations de courant avoisinant aujourd’hui un niveau proche de 20% de la consommation intérieure, soit 70 milliards de kWh excédentaires. Ce record européen n’offre pas forcément de quoi se réjouir. Le rapport de l’INESTENE montre en effet que :
    l’INESTENE vient de publier un second rapport sur les échanges d’électricité en Europe. Signé par ANTOINE BONDUELLE et intitulé  » Exportations de courant électrique : qui perd, qui gagne ? « , ce rapport
    *  » Le courant exporté depuis 6 ans a pour conséquence une augmentation de la production électrique à base de charbon pour un quart environ, le reste provenant de l’électronucléaire.  » Effet paradoxal : exportation = plus de gaz à effet de serre.
    * Mieux,  » le coût complet réel des exportations n’est pas couvert pas le prix de vente aux pays acheteurs.  » Selon l’estimation chiffrée par l’INESTENE, les sommes totales perçues par EDF, soit entre 15 et 20 milliards de francs annuels, ne couvrent qu’une partie limitée de l’investissement et de l’exploitation. Si l’on prend une estimation basée sur les coûts complets tels que publiés par les pouvoirs publics français,  » le bilan est négatif pour le pays et s’échelonne entre 80 et plus de 700 millions d’euros par an.  »
    Cette valeur atteint même 5 à 6 milliards d’euros pour une estimation haute des coûts qui comprennent, entre autres, la part exorbitante de recherche nucléaire, la  » gestion  » des combustibles usés, les investissements, les transports de courant, les provisions pour démantèlement, l’assurance contre le risque nucléaire, et les coûts externes.
    Le rapport INESTENE note qu’une grande partie de ces coûts n’est pas à la charge d’EDF mais à la charge du contribuable français.
    * Les exportations entraînent aussi  » une distorsion des politiques publiques au détriment des énergies renouvelables et surtout une remise en cause de la compétitivité de la cogénération, …pourtant encouragée dans le cadre de l’Union Européenne au titre de la lutte contre les changements climatiques.  »
    * La situation de surcapacité de production qui dure depuis plus de 20 ans est amenée à se prolonger encore sur la décennie qui vient. Et la concurrence qui maintient les prix artificiellement bas « décourage le développement et l’investissement dans des technologies avancées de production.  » Plus encore, le bradage de l’électricité masque le coût considérable de l’électricité nucléaire et risque paradoxalement de justifier la construction de nouvelles centrales.
    * Le coût des lignes à haute tension en projet a été estimé par la Commission européenne à environ 24 milliards d’euros, ce qui implique une subvention publique de l’ordre de 3,5 milliards d’euros.
    Le rapport estime la légitimité de cet investissement public douteuse car il ne tient pas compte des  » dommages à l’environnement et au tourisme et favorise une production centralisée au détriment des énergies locales et décentralisées.  »
    D’autre part, ces nouvelles infrastructures vont encourager des exportations supplémentaires à perte, tandis que le consommateur captif financera le coût du surcroît de production.
    * Enfin, les conséquences pour l’environnement de l’exportation de courant, ne sont pas simplement une augmentation des émissions de carbone. Nous l’avons tous à l’esprit, elles sont génératrices de déchets nucléaires qui restent sur place et devront être  » gérés  » aux frais du contribuable français et au détriment de sa santé sans que les consommateurs étrangers en supportent la responsabilité.
    En 1996, l’INESTENE montrait qu’il serait moins coûteux de mettre sous cocon la part des réacteurs vouée à l’exportation, y compris Civaux.
    Six ans plus tard, la politique d’exportation n’a fait la preuve que de ses inconvénients. Si à court terme, les exportations semblent compenser en partie la surcapacité, ce n’est que parce qu’une partie des coûts est reportée sur le consommateur français, l’Etat et les générations futures.  » Lorsque ceux-ci sont inclus dans le calcul, l’évaluation INESTENE atteint un déficit de l’ordre de 20% du prix de vente  » – voire même de  » près de 200%…pour la fourchette haute de l’estimation.  »
    Quant à la surcapacité nucléaire, liée d’abord à une erreur d’appréciation de la croissance de la demande électrique dès 1973, puis à l’encouragement de la consommation domestique (chauffage électrique surtout) et aux exportations, l’INESTENE la chiffre entre 27 000 et 35 000 MW sur 60 000, soit autour de la moitié de la capacité actuelle !

  6. Avatar de don
    don

    ouvrir les yeux ne coute pas plus cher…

  7. Avatar de crouton
    crouton

    je cherche ce rapport souvent referencé dans electricitedeForce.com – site disparu !
    Rapport INESTENE — EXPORTATIONS DE COURANT : le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?

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