Des consommations d’essence en retrait de 350 mille barils par jour, des importations soutenues de pétrole brut et de produits raffinés d’un montant total de près de 14 millions de barils par jour ont fait gonfler les stocks hebdomadaires américains en produits pétroliers. Les stocks de brut ont gagné 3 millions de barils, ceux d’essence se sont accrûs de 2.5 millions de barils, ceux de fuel et de kérosène se sont gonflés de 3,4 millions de barils. Ces chiffres confirment ce que nous affirmons depuis des semaines: il n’y a aucun problème d’approvisionnement en pétrole et en produit pétroliers aux Etats-Unis, sinon dans les esprits chagrineux de quelques intermédiaires financiers payés à la commission ou de quelques analystes chargés de faire stresser les opérateurs et d’amorcer la pêche aux gogos. Le Brent sur la nouvelle a perdu 5 dollars par baril (FIG.) pour se rétablir à -3 dollars par la suite. Par solidarité même les cours du gaz sur le Henry Hub ont baissé.
Il arrivera bien un moment où le Marché ne croira plus les funestes augures qui pronostiquent la pénurie, alors qu’en réalité la demande freinée par les prix et minorée par des actions d’économies, va nettement décroître aux USA et se stabiliser puis baisser dans le monde, mais la propagande a des effets rémanants considérables.
Le 16 Juillet 2008.

Laisser un commentaire