Les piles métal-air sont des produits connus depuis bien des décennies sous diverses formes allant d’une petite pile « bouton » à une grosse pile cubique destinée à alimenter durant plusieurs mois la barrière électrifiée de confinement du bétail dans les grasses prairies. Des produits dérivés mettant en circulation une suspension de métal dans un électrolyte, comme par exemple du Zinc en poudre dans une solution de potasse, le long de faisceaux de tubes équipés à l’extérieur d’électrodes à air, permettent d’atteindre des densités de courant compatibles avec les puissances appelées pour tracter un véhicule. On peut donc imaginer un véhicule électrique équipé par exemple d’une batterie Ni-MH hybride actuelle qui assurera les pointes de courant et la récupération de l’énergie au freinage, associée à une pile à circulation de type air-zinc qui apporte l’énergie électrique nécessaire à une longue autonomie (1000 km ou plus). Toyota affirme travailler sérieusement sur ce types de systèmes pour ses futurs véhicules électriques de longue autonomie (FIG. zone bleue). 
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Le succès d’une telle option repose sur de nombreux paramètres:
- le choix du métal ou de l’alliage en circulation,
- la maîtrise de l’électrode à air (retombée des études sur les Piles à combustible),
- la miniaturisation de toute la partie hydraulique et des éléments de pile,
- la maîtrise thermique et électrique du système,
- la possibilité de recharger électriquement le système pour éviter de fastidieuses vidanges des électrolytes usagés, suivies de remplissages avec des suspensions neuves.
Définitivement l’introduction d’un moteur électrique dans une voiture ouvre la voie à bien des solutions et bien des perfectionnements dont nous n’apercevons que les prémices. Les « Sakichi Batteries », du prénom du fondateur de Toyota (FIG.), verront peut-être le jour dans un futur lointain pour totalement révolutionner le stockage embarqué de l’énergie.
Le 28 Juillet 2008.
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