Il ne se passe pas de semaine sans que l’annonce d’une nouvelle unité de production de cellules photovoltaïques, l’extension d’une usine existante, la mise en oeuvre d’une nouvelle technologie ne soient annoncées à quelques jours ou à quelques heures d’intervalles. Dans le même temps on apprend que l’Espagne serait lasse de subventionner l’industrie solaire américaine ou chinoise, que l’Allemagne veut focaliser ses crédits sur son industrie éolienne, que les Etats-Unis n’ont toujours pas renouvelé leurs subventions aux énergies renouvelables pour 2009 et que nombreux sont ceux qui pensent que l’Administration Bush va passer son tour et laisser à son successeur le soin de définir sa nouvelle politique de subventions, ce qui reporterait l’échéance à mi-2009. La menace de licenciements massifs est brandie par les divers lobbies « verts ». Mais malgré ces avatars, les annonces se poursuivent: c’est Masdar, d’Abu Dhabi, qui va investir dans une usine de 70 MW de capacité de production en Allemagne; c’est Sempra Generation qui va investir dans le Nevada avec First Solar dans une unité de 10MW extensible à 40 à 50 MW l’an prochain, en technologie couche mince de tellurure de Cadmium qui semble être la technologie la plus économique du moment. Viendra un temps où beaucoup de ces projets et de ces réalisations deviendront des unités trop petites, trop hâtivement construites et génèreront des pertes financières. Les fermetures et les regroupements seront alors de mode pour le plus grand malheur d’investisseurs trop crédules.
Le 23 Août 2008.

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