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La consommation en électricité de la France très élevée durant les quatre premiers mois de 2008 a depuis fortement décrû

Écrit par

Raymond Bonnaterre

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                      Les consommations de la France en énergie électrique (FIG.) ont été très fortes durant les quatre premiers mois de l’année 2008 (+6,5% d’après Eurostat par rapport à la même période 2007 et exprimée en consommation par jour pour corriger de l’année bissextile). Mais à partir du mois de Mai, ces consommations se sont rapprochées de celles de 2007, puis sont passées en dessous en Juin et Juillet. En cumulé depuis le début de l’année la consommations moyenne journalière d’électricité de la France est encore supérieures de 3,3% à celle de 2007 durant la même période.

                    Cette courbe de consommation d’électricité en 2008 illustre parfaitement la plutôt bonne santé économique de notre pays durant les premiers mois de l’année et la chute brutale de la conjoncture observée depuis peu. Compte tenu de l’effondrement du carnet de commande à l’industrie au mois de Juin (LIRE), il est peu probable, à météo constante, que cette courbe de consommation repasse significativement au dessus de la courbe de 2007 dans les mois à venir.Franceelectricite200807         

Le 25 Août 2008.          

Commentaires

6 réponses à “La consommation en électricité de la France très élevée durant les quatre premiers mois de 2008 a depuis fortement décrû”

  1. Avatar de
    Anonyme

    Votre remarque sur la publication des statistiques d’électricité est décevante.
    RTE affiche en effet depuis longtemps la consommation française d’électricité en temps réel avec un historique sur plusieurs années et des bilans statistiques mensuels et annuels. Quelques liens :
    http://www.rte-france.com/htm/fr/vie/courbes.jsp
    http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/vie_publi_mensu_2008_07.jsp
    http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/vie_publi_annu_2007.jsp

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  2. Avatar de Raymond
    Raymond

    Merci pour les liens que je ne connaissais pas. Dont acte. J’ai donc modifié mon texte qui n’avait effectivement aucun sens compte tenu de votre remarque.

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  3. Avatar de el gringo
    el gringo

    L’hiver 2006-2007 fut le plus doux en France depuis 1950 selon Météo France qui a fait état d’une température moyenne supérieure de 2,1 degrés à la normale saisonnière. Ceci pouvant expliquer la moindre consommation en 2007.
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/meteo_france_hiver_2006_2310.php4
    La douceur de l’hiver 2006-2007 aurait même fait perdre 0,1% de croissance au dernier trimestre 2006 et 0,1% au premier trimestre 2007 faute de dépense de chauffage selon l’INSEE.
    http://www.insee.fr/fr/indicateurs/analys_conj/archives/juin2007_d2.pdf

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  4. Avatar de Olivier
    Olivier

    pourquoi la moindre consommation d’électricité aurait fait perdre de la croissance ? Ça augmente pourtant le pouvoir d’achat . Quelqu’un peut m’expliquer?

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  5. Avatar de Raymond
    Raymond

    Les ventes d’électricité, tout comme les ventes de pain entrent dans le PIB. De plus fortes ventes, bien que souvent non souhaitées par les utilisateurs pour se chauffer l’hiver ou se rafraîchir l’été, correspondent à un accroissement de consommation et de bien être de la nation et donc à un accroissement du PIB. On peut dire aussi que de plus fortes ventes d’électricité accroîssent la valeur ajoutée des entreprises productrices comme EDF ou GDF-Suez.
    La notion de pouvoir d’achat, bien imprudemment avancée par Sarko au moment des élections, n’a que bien peu de sens collectivement, la preuve les experts se battent en vain pour le définir. A titre individuel effectivement quand le loyer augmente, que l’essence à la pompe coûte plus cher et que je dois payer la facture EDF c’est du concret. Mais les comportements ne sont pas figés, je peux acheter une voiture moins goumande en carburant, mieux isoler mon appartement, etc. Ce qui peut apparaître initialement comme un mal (l’augmentation des prix des carburants) peut se traduire, à terme, par des progrès (réduction du gaspillage des américains). Mais les phases excitées d’adaptation peuvent être parfois complexes (demandez à General Motors).

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  6. Avatar de Emile
    Emile

    La production d’électricité varie beaucoup au cours de l’année, de la semaine et de la journée, pour répondre aux variations de la demande des consommateurs.
    La consommation d’électricité varie selon trois cycles complémentaires :
    – dans l’année, avec un maximum en janvier et un minimum vers le 15 août,
    – dans la semaine, avec une consommation plus importante du lundi au vendredi, en diminution le samedi et la plus faible le dimanche,
    – dans la journée, avec un maximum vers 19 heure et un minimum la nuit,
    comme on le voit ici : Les variations de la production électrique
    … Si la production et la consommation sont toujours identiques sur le réseau électrique, il n’en est pas de même dans les statistiques disponibles. En effet, la consommation électrique constatée en France doit tenir compte de la production électrique française, du solde des exportations et des importations, de l’énergie prélevée pour le pompage et des pertes en ligne du réseau de transport et de distribution.

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