Le choix d’une voiture neuve par un consommateur éclairé peut dépendre de bien des paramètres: de l’offre des constructeurs, de la préférence nationale, des prix et des incitations de type Bonus-Malus, de l’image véhiculée par la Marque et de son statut, de la Mode, des performances techniques, de l’usage, du climat, de la consommation en carburant, des émissions de CO2, etc. et plus généralement de la pression sociale du moment. C’est ainsi qu’on a vu il y a quelques années émerger dans les rues étroites des villes françaises de stupides 4X4 tout-terrain qui ont balayé la mode des Berlines haut de gamme. Conduire haut perché était devenu « fashion »! Le choix des véhicules en Europe, bien que l’offre soit sensiblement la même dans tous les pays, illustre ces variations de critères de choix entre le Portugal et la Suède. La consommation moyenne des véhicules neufs vendus dans l’année illustre ce propos (FIG.). C’est la Suède qui détient pour 2007, le pompon des voitures neuves les plus polluantes à 180g/km malgré une baisse de l’indicateur de 7g/km par rapport à 2006. Vient ensuite un autre pays nordique: la Finlande, puis la Lituanie qui s’embourgeoise, depuis son adhésion à la Communauté et qui est la seule à voir ses émissions de CO2 croître. Saluons particulièrement le bel effort de l’Irlande (-3% à 160 g/km).
La moyenne pondérée du nombre de voitures vendues (le barycentre) ressort à 158g/km, la faire descendre à 130 g en 2012 va demander des efforts, même pour le Portugal (143 g/km), l’Italie (146 g/km) et le France (148 g/km) qui sont pourtant les bons élèves de l’Europe sur ce critère.
La moyenne européenne dépend essentiellement des performances de cinq pays qui représentent 80% des émissions des voitures neuves: l’Allemagne (23%) la Grande-Bretagne (17%), l’Italie (16%), la France (13,5%) et l’Espagne (9%) FIG.
Le 28 Août 2008.
–

Laisser un commentaire