Actant le départ de l’Indonésie, l’OPEP laisse ses quotas de productions globalement inchangés

Kpcchairman                        Dans toute décision des riches pompistes de l’OPEP il y a trois faces: ce qui est formellement décidé, ce que chacun par la suite a décidé de faire et enfin les commentaires orientés des uns et des autres expliquant à leur façon l’impact des décisions. Donc formellement l’OPEP fixant un nouveau quota global à 28,8 millions de barils après le départ de l’Indonésie, devenue importatrice de pétrole et disposant d’un quota de 0,87 million de barils/jour, ne change quasiment rien à son quota global. Là où les choses vont se compliquer et qui n’a pas été publiée pour l’instant, c’est la répartition de ces quotas entre les membres. Il va falloir revoir le quota de l’Angola à la hausse, mais va-t-on acter l’impossibilité du Nigeria ou du Venezuela d’atteindre leurs volumes autorisés et accroître ceux de l’Iran ou de l’Arabie? Ces  manques chroniques de productions de certains autorisent donc, dans les faits, d’autres comme l’Arabie Saoudite ou l’Iran, de produire plus. Enfin la déclaration de l’algérien Khélil expliquant que cette non décision revient à réduire les productions de 520 mille barils/jour, fait partie des déclarations de guerre d’un des faucons de l’OPEP, mais qui n’impressionnent que quelques journalistes. Ce sont donc les puissances du Golfe avec l’Arabie Saoudite qui ont la main, ce sont elles qui décideront des futures productions. Ce genre de situation est favorable à un repli du pétrole vers les 90 dollars le baril, surtout lorsque l’Agence Internationale de l’Energie va être amenée à revoir à la baisse, la mort dans l’âme, ses prévisions de consommations mondiales.

Le 10 Septembre 2008.

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