L’Association du Transport Aérien International qui représente 230 Compagnies Aériennes dans le monde, n’apprécie pas du tout la décision du Conseil de l’Europe d’intégrer à partir de 2012 le transport aérien dans les quotas d’émissions de CO2. D’après l’IATA cette décision présenterait un coût annuel supplémentaire de 3,5 milliards de dollars. L’instance représentante du transport aérien a beau jeu de rapprocher la rapidité de la décision d’imposer cette nouvelle taxe « écologique », à la lenteur que met la mise en place future d’un hypothétique « Ciel Unique Européen » qui nécessiterait la mise en pool européen de toutes les instances nationales de contrôle et de régulation du transport (LIRE) . Une navigation plus efficace dans le ciel européen permettrait, d’après l’IATA, d’économiser des milliards de dollars et de réduire annuellement les émissions de CO2 de 16 millions de tonnes. « Bruxelles agit dans une bulle, même au moment d’une grave crise économique globale » déclare Giovanni Bisignani le patron de l’IATA.
Le 28/10/2008.

Laisser un commentaire