La résistance au roulement des pneumatiques européens pourrait être fortement réduite par modification de la composition de la gomme et des charges, adaptation des procédés et optimisation de la largeur et du profil de la bande de roulement. C’est un gros chantier pour les fabricants de pneumatiques mais l’enjeu en vaut la chandelle puisqu’il s’agit de réduire les consommations des véhicules de 5% et en même temps de réduire le bruit de roulement. La Commission Européenne a élaboré une proposition de règlement qui étale les modifications en deux phases entre 2012 et 2020 selon les types de véhicules pour trois catégories de pneumatiques (TAB.). Les véhicules de plus de 3,5 Tonnes devant être équipés, selon leur charge, de pneumatiques de catégorie C2 ou C3. Comme toujours, la Commission par manque de compétence et de méthodologie n’a pas associé les industriels du pneumatique dans sa démarche, c’est donc la grande charge des lobbies pour faire amender, a-posteriori, la proposition par le Parlement. Le gouvernement italien, inspiré par Pirelli, est à en tête du mouvement de fronde.
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Combat d’arrière garde, sûrement inutile, les constructeurs de véhicules qui voudront tous argumenter sur la faible consommation en carburant de leur produit, spécifieront des pneumatiques à faible résistance au roulement. Les producteurs de pneumatiques, norme européenne sévère ou laxiste, devront bien se soumettre sous la contrainte de la concurrence des plus techniquement avancés .
LIRE le Projet de la Commission.
Le 9 Novembre 2008.

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