Après les perturbations importantes des productions de gaz cet de pétrole dans le Golfe du Mexique cet été, les opérateurs pétroliers US s’étaient largement approvisionnés sur le marché international, faisant ainsi grimper des stocks de pétrole et de produits dérivés en face d’une demande essoufflée. Il semblerait que cet épisode se soit terminé la semaine dernière. La demande en produits pétroliers est toujours faible à 19 millions de barils par jour. Elle est satisfaite par des importations de pétrole brut de 9,5 millions de barils/jour et de produits raffinés ou intermédiaires de 2,5 millions de barils/jour auxquelles s’ajoutent les productions locales voisines de 7 millions de barils par jour de pétrole et de condensats ainsi que les productions d’éthanol qui atteignent 0,7 millions de barils/jour (FIG.). 
Compte tenu de ces importations modérées les stocks en fin de semaine, à 1701 millions de barils, ne se sont accrus que d’un million de barils. Un rétablissement des cours du WTI en l’absence de reprise de la demande, nécessiterait une baisse de ces stocks d’environ 50 millions de barils et donc une baisse des importations américaines encore plus marquée. Il faudra suivre ces mouvements dans les semaines à venir. La raréfaction du crédit devrait militer pour une gestion des stocks et donc du besoin en fond de roulement au plus juste de la part des professionnels.
Le 14 Novembre 2008.

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