Dans un monde en pleine déflation, certains charmeurs voudraient nous faire accroire que les industries des énergies renouvelables, rarissimes chez nous, sauveront notre pays de la crise. De l’autre côté de l’Altlantique certains, tout aussi mystiques, évoquent un possible « effet Obama ». Mais non, rien n’y fait! Dans un monde où les liquidités sont rares, où l’aversion au risque est élevée et où le report de décision rapporte, les énergies renouvelables sont en première ligne du jeu de massacre. Alors en une semaine, il est possible de noter une chute du cours de Pacific Ethanol de 32%, rejoignant ainsi son statut de « penny stock », ou celle du chinois Suntech de 26%. Après cette dégringolade quasi générale, le spectacle des cours de ces Sociétés constituent un véritable carnage boursier (FIG.).
Sur l’échantillon examiné ici, seule EDF Energies Nouvelles a perdu moins de 50% de sa valeur depuis le début de l’année et se maintient au niveau de l’indice EURO STOXX 50. Ses riches parents y sont pour beaucoup. Quand au fabricant d’éoliennes VESTAS il a du mal à se remettre de sa plongée du mois d’Octobre (FIG.). Malgré les cours qui peuvent sembler très bas il est préférable d’éviter le secteur constitué d’entreprises fragiles et généralement endettées qui auront du mal à traverser la crise qui s’annonce. 
Le 15 Novembre 2008.
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