A Los Angeles, Carlos Ghosn plaide pour un véhicule ‘zéro émission’ dans tous les segments de marché

Ghosnlosangeles                           Après avoir souligné que la crise que traverse actuellement l’industrie automobile n’avait été anticipée par personne, que le plus urgent était d’éviter les hémorragies de cash et qu’il y aurait moins de constructeurs automobiles dans le monde, une fois la crise passée, Carlos Ghosn a rappelé quelques certitudes en marge du Salon de l’Auto de los Angeles. Quelles sont-elles?

  • il n’existe pas de substitut à la voiture pour au moins dix à quinze ans et l’achat de la première voiture constitue toujours un évènement majeur dans la vie d’une famille,
  • le réchauffement climatique est une vraie menace et ce n’est pas en réduisant les rejets de CO2 des véhicules de 20 ou 30% que le problème sera résolu,
  • les pays en développement ne peuvent pas choisir le modèle de voiture américain sinon il nous faudrait tout de suite une deuxième planète,
  • les futures voitures électriques, déclinées dans tous les segments de marché, ne pourront pas être hideuses. Elles devront être à la fois smart et électriques.

                       Telles sont les convictions de Carlos Ghosn qui va jouer avec Nissan et Renault la carte du véhicule à 100% électrique par une politique englobant tous les modèles, ne se cantonnant pas au seul véhicule urbain. Sa politique de démarrage est très intelligente en choisissant de lancer ses produits dans de petits Etats de faibles surfaces (Israël, Danemark, Tennessee, Portugal, etc.) mais très motivés pour lancer l’expérience et en s’alliant avec des acteurs locaux.

                        Il a d’autre part souligné qu’il serait disposé à fournir ses batteries à d’autres constructeurs, ouvrant ainsi la porte à de possibles futures alliances.

Le 20 Novembre 2008.

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