Daimler va diriger des études amont dans les domaines de la traction électrique avec l’Institut de Technologie de Karlsrhue

Daimleredrive                       L’électrification des véhicules routiers avec les véhicules hybrides ou totalement électriques permet d’ouvrir une multitude de chantiers innovants qui permettront de définir les véhicules routiers de demain, en les rendant plus fiables, moins lourds, moins chers et moins polluants. Parmi ces possibilités figurent de nombreux thèmes de recherches autour de l’électronique de puissance, des systèmes de contrôle, du stockage de l’énergie électrique et des divers équipements électriques. Daimler a décidé de lancer des études de recherche dans ces domaines avec l’Institut de Technologie de Karlsruhe, le KIT, qui rassemble 8000 personnes, pour un budget annuel de 700 millions d’euros. Ces études sont prévues pour une première phase d’une durée de 5 ans.  Cette collaboration amont importante de l’Institut de Technologie de Karlsruhe avec Daimler serait en partie financée par le Ministère de la Science et de la Recherche fédéral à hauteur de 500 mille euros par an.

                        Rappelons que depuis la dissolution de VARTA, l’Allemagne ne possède aucun industriel réellement compétent dans le domaine des systèmes batteries qui est l’équipement clé de tous ces ensembles.

Le 22 Novembre 2008.

Commentaires

2 réponses à “Daimler va diriger des études amont dans les domaines de la traction électrique avec l’Institut de Technologie de Karlsrhue”

  1. Avatar de karva
    karva

    Il n’y a pas que l’Allemagne qui soit depourvu de quelque moyen de production de batteries que ce soit: depuis la vente de SAFT par ALCATEL, il n’y a pratiquement aucune industrie europeenne, peut etre sauf Continental (Allemagne) qui me parait avoir une discretion suspecte…
    Depuis que la Commissions Europeenne ecoute Rifkin, ils ne jurent que par l’hydrogene et personne n’a eu l’air de s’apercevoir qu’un probleme arrivait.
    Seul Carlos Gosn semble avoir vu quelque chose, mais bien tard (lire son intervention au salon de l’auto de Los Angeles).
    Heureusement que l’auto americaine est en encore plus mauvais etat que l’europeenne…Ca console!

  2. Avatar de Raymond
    Raymond

    Mon cher Karva,
    Je voudrais vous signaler que la Saft existe toujours, qu’elle possède son Siège Social en France et qu’elle produit toujours des batteries à Bordeaux, à Angoulême, à Poitiers, aux Etats-Unis, en Israël, en Suède, etc.. Heureusement toutes les Sociétés vendues par Alcatel n’ont pas coulé, pour certaines cela a même été un immense bienfait.
    Quand à Continental qui est un sous-traitant automobile qui voudrait rejoindre le club très fermé des constructeurs de batteries, il a pris une participation dans ENAX qui est un labo de développement japonais dirigé par l’ancien chef de projet de Sony batteries. Il a encore du chemin à accomplir.
    Pour Carlos Ghosn, il dirige Renault-Nissan qui possède 51% dans Automotive Energy Supply monté en collaboration avec NEC. Si son aventure électrique réussit, ce sera un des gros constructeurs mondiaux de batteries. Il est donc tout à fait « branché » sur le sujet, ce qui donne à Renault un avantage concurrentiel évident par rapport à tous les autres constructeurs européens.

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