Une étude britannique préconise pour 2020 la réduction d’un quart des émissions de CO2 dues aux transports

                           La situation des modes de transport de la Grande-Bretagne en Europe est assez atypique en raison de son caractère insulaire, d’une insuffisance du développement du rail et donc des trains à grande vitesse et en conséquence d’une hypertrophie du transport routier et du transport aérien international (FIG.). Une étude réalisée pour l’association Campaign for Better Transport, par la Metropolitan Research Transport Unit, propose qu’à l’horizon 2020, en prenant pour base les données de 2006 les émissions de CO2 du transport britannique soient globalement réduites de 26%.Co2transportgrandebretagne

                       Ces réductions proviendraient d’une réduction des émissions dues au transport de personnes de 32% et de celles dues au transport de marchandises de 19%. Parmi ces mesures figurent une réduction des consommations de carburants des voitures de 25%, une réduction du trafic automobile de 15% et une réduction du transport aérien conduisant à une baisse des émissions de 30%.

                        Diverses mesures sont préconisées en termes d’infrastructures, d’aménagements urbains et périurbains, de taxes sur le transport aérien et le transport routier pour atteindre ces objectifs. Certaines de ces préconisations, comme la réduction du trafic par l’accroissement des taxes appliquées au transport aérien, se heurtent ouvertement au développement économique du pays et n’intègrent pas le report du trafic vers d’autres plateformes en Europe, selon un mécanisme de « carbon leakage ».

LIRE le résumé et accéder à l’étude.

Le 25 Novembre 2008.

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