D’après la Banque Mondiale, le torchage (flaring) des gaz associés au pétrole réalisé sur de nombreux puits de forage dans le monde représenterait annuellement une source de CO2 de 400 millions de tonnes, soit un peu plus d’un pourcent des 31 milliards de tonnes libérées chaque année par les activités humaines en 2007. C’est un peu supérieur aux 380 millions de tonnes de CO2 diffusées par la France. La réduction du torchage n’est pas reconnue par le protocole de Kyoto comme une action pouvant bénéficier des crédits de carbone. Imbécillité parmi d’autres, alors que ce serait un bon moyen pour motiver un peu plus les Groupes pétroliers, de plus en plus nationaux, à réduire leur émissions de CO2. D’après les observations par satellites de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) américaine elles auraient régressé de 6% entre 2007 et 2006, ce qui constitue un progrès par rapport aux 3% de réduction estimés entre 2006 et 2005. D’après le NOAA ce sont les émissions du Golfe du Niger qui ont le plus régressé, sous l’impulsion des autorités nigérianes qui exigent l’arrêt du torchage par les Groupes privés opérant dans la zone. L’Iran et l’Algérie auraient également fortement réduit leur torchage. Par contre les émissions de la Russie seraient toujours en croissance.
Voir les données pour chacun des pays.
Le 7 Décembre 2008.

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