Effet tempête ? Assurément non … simple hasard de calendrier très certainement. Alors que Klaus nous pousse à nous interroger sur les ressources énergétiques des nations dites civilisées, les représentants de près de 75 pays, dont l’Allemagne, la France, et l’Espagne, ont signé lundi à Bonn le traité fondateur de l’Institut international pour les énergies renouvelables (Irena).
Son but : promouvoir les différentes énergies de ce type à l’échelle mondiale. Cette initiative devrait offrir aux pays industrialisées et à ceux en voie de développement conseils et assistance pour la recherche de solutions adaptées au secteur.
Parmi les autres pays qui ont immédiatement ratifié la création de l’institut figurent l’Egypte, l’Inde, le Pakistan, le Nigeria, la Serbie, la Syrie, et la Turquie. Malgré l’élection d’Obama, les Etats-Unis ne semblent pas – encore ? – avoir changé de position : certes présents à la conférence de début de semaine , ils n’ont pas immédiatement signé le document.
« Avec la création de l’Irena ( (International Renewable Energy Agency), les énergies renouvelables vont recevoir une plus grande visibilité et un coup de pouce politique », a affirmé – confiant – le ministre allemand de l’Environnement Sigmar Gabriel. Il est vrai que nos voisins d’Outre-Rhin sont à l’origine de cette initiative. Ils ne pouvaient donc moins faire que la défendre.
L’institut, dont la création vise à aider à la lutte contre le réchauffement climatique (ou dérèglement ?), aura pour but de conseiller les gouvernements sur toute la gamme des questions techniques et financières, et d’appuyer les technologies nouvelles dans les pays en voie de développement.
Son objectif est de devenir le principal pilier d’un mouvement à grande échelle en faveur de l’environnement durable. L’Irena compte ainsi faciliter l’accès des nations à des informations cohérentes et à des statistiques fiables sur l’industrie des énergies renouvelables. L’Institut se fixe également comme enjeu d’aider les différents pays à améliorer leur cadre réglementaire et à augmenter leur capacité á produire des énergies renouvelables.
Les choix du siège et du directeur du nouvel institut seront décidés en juin. L’Allemagne espère être en bonne place.
Sources : AFP, Irena, BusinessWire
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