Découvertes de pétrole offshore en série dans le Golfe du Mexique

Commentaires

6 réponses à “Découvertes de pétrole offshore en série dans le Golfe du Mexique”

1. 

   février 7, 2009

   Aquilon

   9.000 mètres de profondeur !?!!!
   Les pickistes n’ont jamais craint l’épuisement total de la ressource pétrolière. Ils affirment même, qu’il restera des quantités énormes dudit pétrole dans le sol, alors que l’ère pétrolière aura cessé depuis longtemps. Simplement, le pétrole restant sera tellement compliqué à aller chercher et donc cher à produire, qu’il sera plus sage de le laisser en place. Ils essayent simplement de convaincre leur auditoire, que nous allons connaitre la fin du pétrole facile à extraire, donc peu cher à produire.
   Extraire du pétrole à 9.000 mètres de profondeur ne coûte pas la même quantité d’argent (et d’énergie !!!), que de pomper le même pétrole affleurant le sol en Arabie Saoudite, en Irak ou en Iran…

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2. 

   février 8, 2009

   Raymond Bonnaterre

   Si les peackistes n’ont plus d’angoisses alors c’est parfait, ça évitera qu’ils filent le traczir à tout leur entourage et qu’ils participent ainsi aux spéculations honteuses de l’été dernier sur les cours du pétrole. Je pense qu’ils doivent découvrir que leur postulat mathématique de base qui est le suivant : « moins il y en a, moins on en trouve » qui s’applique à des systèmes simples et bornés, ne peut pas s’appliquer à des systèmes complexes. Dans le cas des ressources énergétiques de pétrole, de gaz, de charbon et de matières fissiles la complexité provient des possibilités d’interchangeabilité, de l’évolution des techniques de prospections et d’exploitation, mais aussi de la variation dans le temps des efforts financiers consacrés à cette recherche et à la mise en exploitation. La vraie loi qui doit être mise en équation est la suivante: « moins il y en a, plus on en cherche » et la courbe n’est plus une sigmoïde avec une dérivée présentant un pic au point d’inflexion.
   Le monde va passer du pétrole au gaz d’ici une décennie, ou moins, comme source primaire principale mais le pétrole sera là durant encore un siècle ou plus, plus tard ce sera le nucléaire de quatrième ou cinquième génération qui prendra le relais puis ce sera le solaire. Pour chaque phase il faut compter au moins un large sècle avec des transitions en biseau de passage d’une ressource à l’autre. Les indispensables progrès dans l’efficacité énergétique pour maîtriser les phénomènes climatiques, devraient stabiliser puis réduire les consommations d’énergie (nous sommes dedans). Le tout étant rendu possible par une certaine stabilisation de la démographie mondiale. Please, don’t worry!

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3. 

   février 8, 2009

   Aquilon

   Soit, je ne veux pas ferrailler plus longtemps avec vous. Qui plus est, je trouve vos posts toujours très intéressants.
   A quand la carte de presse pour corriger « quelques » inexactitudes dans le traitements des faits d’actualité par nos grands médias institutionnels ?
   NB : Avez-vous un « tuyau » à me transmettre pour suivre la production du gisement de Ghawar ?
   Bien à vous.

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4. 

   février 10, 2009

   Maniatik

   A Raymond :
   – « moins il y en a, moins on en trouve » correspond exactement au ‘marché’ du pétrole qui est une ressource limitée.
   – Remplacer le pétrole par le gaz ? Actuellement on dispose de ressources de gaz très importantes mais si on devait obtenir l’énergie d’un pétrole manquant grâce au gaz les ressourcent fonderaient comme neige au soleil.
   Ce genre de gisement ressemble énormément à ceux trouvés au large des côtes du Brésil, il faut quand même savoir que ce genre de pétrole coûte plus de 70$ le baril et que les taux de récupération sont assez faibles.

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5. 

   juin 19, 2009

   Berthier

   Les piquistes sont plus fins que le pense M. Bonnaterre.
   Nous affirmons que la croissance exponentielle de la consommation de +1,6% n’est pas tenable et que la consommation ne pourra se stabiliser ou décroître sans un choc pétrolier et une crise économique.
   Structurellement, le trafic aérien croît de 4 à 5% par an.
   La consommation de carburant croît de 2,5 %.
   Ce n’est pas avec quelques voitures électriques et des normes sur les émissions que l’on fait baisser les courbes !
   Tant qu’aux découvertes on fera le bilan à la fin de l’année : max 15 Gb.
   S’il n’y avait pas eu de piquistes, il n’y aurait pas eu de baril à 100 $, certes, mais s’il n’y avait pas eu de baril à 100 $ et bien il n’y aurait pas eu de Grenelle, de plan pour les voitures électriques etc…
   Nous sommes en retard dans le processus de transition énergétique, donc nous pouvons en effet, nous inquiéter.
   Les optimistes comme Raymond Bonnaterre font partie de la génération dorée des baby-boomers, les piquistes font partie des générations X et Y, ils connaissent la crise et savent analyser les données statistiques.
   Ils faudrait arrêter de nous faire croire au père Noel.

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6. 

   juin 20, 2009

   ray

   Berthier si vous voulez vraiment savoir comment j’imagine le futur lisez ce que j’ai écrit en Juillet 2008: http://www.leblogenergie.com/2008/07/stabilisation-o.html
   Je vous rappelle que la consommation de pétrole dans le monde a décru en 2008 et qu’elle devrait en faire autant en 2009.
   Mais je persiste à croire que les peakistes ont scandaleusement manipulé des données partielles et provisoires pour filer le traczir à tout le monde et que leurs courbes en cloches qui changent tous les ans ne veulent rien dire. Les estimations successives et encore provisoires des réserves ultimes du Golfe du Mexique en sont la plus belle illustration. Le progrès technique ne s’arrêtera pas en 2009 parce que quelques anarcho-dépressifs voudraient que tout s’arrête. Cela n’a rien à voir avec l’âge du Capitaine.

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