Une mesure extensive indirecte du changement climatique: la montée du niveau moyen des mers

                      Quantifier l’ampleur des changements climatiques dans le monde n’est pas très facile. Il est cependant un indicateur indirect difficilement contestable: le niveau moyen des océans qui résulte à la fois de la déperdition du volume d’eau et de glace en réserve sur les continents et des phénomènes de dilatation thermique dans l’hypothèse d’un réchauffement global des masses d’eau océaniques (FIG.I). Les mesures satellitaires de plus en plus précises des niveaux des océans, par les satellites TOPEX puis JASON, permettent d’affirmer que le niveau moyen augmente de plus de 3mm par an (FIG.II).

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FIG.II: Le niveau moyen des mers monte de 3,3 mm par an: Niveaumer               

    Des chercheurs de l’Université du Colorado, Boulder viennent de publier un papier portant sur le futur équilibre des glaciers dans le monde ce qui leur permet de prévoir une augmentation du niveau moyen des océans, à climat constant par rapport à aujourd’hui, comprise entre 15 et 21 centimètres. Dans l’hypothèse de la poursuite des changements climatiques, ce niveau dans le siècle qui vient pourrait s’accroître de 35 à 39 cm.

FIG. III: La dilatation thermique participe pour 1,2 mm par an:

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                    Si l’on en croit ces hypothèses, en sachant que la dilatation thermostérique des océans intervient pour un tiers environ du phénomène global (FIG. III, courbe bleue), cela veut dire que l’augmentation du niveau moyen des océans de plus de 3 mm par an devrait se poursuivre durant des décennies.

Le 1er Mars 2009.

Commentaires

Une réponse à “Une mesure extensive indirecte du changement climatique: la montée du niveau moyen des mers”

  1. Avatar de anonymous56
    anonymous56

    excellent article.
    Le problème avec l’augmentation du niveau des mers est qu’il n’est pas uniforme sur la totalité du globe.
    Une montée des eaux + tempetes ou ouragans de plus en plus violents, çelà aboutit à des zones cotières à risques et donc potentiellement inhabitables. Et pour les assureurs, plus le risque est grand et plus ils augmentent la prime d’assurances ou n’assurent plus du tout.
    Les zones cotières devraient être interdites de construction et les nouvelles constructions interdites de prise en compte pour des aides catastrophes naturelles. Celà me rappelle un maire du nord de la France qui a fait construire un lotissement juste au bord du littoral et lorsque le journaliste lui demandait en cas de montée des eaux et de deplacement de la population, le maire a répondu « L’état paiera ». c’est inadmissible et irresponsable de ce type de comportement.

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