Pourquoi est-il si difficile de produire une LED blanche et pourquoi est-ce si important?

                     Le Salon de l’éclairage de Tokyo est l’occasion de faire le point sur les progrès accomplis dans le domaine des diodes électroluminescentes blanches. Une LED blanche est obtenue à partir d’une LED bleue, au nitrure de Gallium, que beaucoup savent produire, mais dont l’enveloppe est modifiée par un revêtement à base de phosphore dopé qui, irradié, va émettre une composante verte et une composante rouge. L’essentiel du know-how et de la qualité de la diode va reposer sur la maîtrise de ce revêtement. Pour obtenir un blanc parfait il faut que le spectre d’émission du produit soit le plus proche possible du spectre constitué de trois raies, une bleue, une verte et une rouge, parfaitement séparées et de même intensité. Dans la pratique même les produits les plus élaborés comme ceux présentés par Sharp sont loin de cet idéal, malgré les progrès accomplis (FIG.). Ledsharpblancspectre

                     Mais pourquoi ce perfectionnisme, cette recherche du blanc parfait? La principale raison pour Sharp c’est d’améliorer les contrastes des écrans à cristaux liquides (LCD) dont l’éclairage arrière est assuré par ces LED blanches, mais aussi de développer des dispositifs d’éclairage dont l’éclairement soit le plus proche de celui de la lumière naturelle. Pour Sharp le marché des LED va croître entre 2008 et 2012 de 5,3 milliards de dollars à 9 milliards de dollars. La part des LED blanches passera dans le même temps de 21% à 26%. C’est donc un marché en forte croissance.Ledsharpblanccontraste

                  La qualité du produit constitue un avantage concurrentiel de premier ordre pour assurer des couleurs de très grande qualité sur les écrans LCD. La qualité et le contraste des couleurs dépendent énormément de la qualité de l’éclairage arrière, comme le montrent les progrès accomplis avec la toute dernière LED blanche de Sharp (FIG.II).

                        Ces améliorations difficiles sur les LED soulignent l’importance des progrès réalisés sur leurs homologues organiques, les OLED, qui permettent par l’utilisation de diverses couches semi-conductrices correspondant chacune à une couleur, de générer une lumière blanche quasiment parfaite (LIRE).

Le 5 Mars 2009.

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