C’est pourtant simple: les taxes carbones qui frappent les productions des centrales électriques à flamme introduisent une distorsion de concurrence inacceptable par rapport à celles des centrales nucléaires ou hydro-électriques. Au non de la libre compétition économique, la Finlande va donc taxer les 2200 MW nucléaire et les 3000 MW hydroélectriques de son pays qui étaient en activité avant la signature du Protocole de Kyoto en 1997. Une taxe de 10 euros par MWh rapporterait 330 millions d’euros aux caisses de l’Etat finlandais. Il n’y a pas de petits profits. Une taxe pour NON émissions de CO2, il fallait oser l’inventer. Les financiers ont une imagination délirante, surtout lorsqu’il s’agit d’alimenter les caisses de l’Etat. Voila une occasion unique pour notre sympathique ministre Borloo de se faire bien voir de Bercy, il suffit qu’il parle de cette innovation nordique en Conseil des Ministres.
Le 7 Avril 2009

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