Bien des commentaires nous affirment que les prévisions déprimées de l’Agence Internationale de l’Energie sur les consommations mondiales de pétrole en 2009 sont la cause du retrait des cours du baril de WTI depuis ces derniers jours. C’est donner à cette Agence une influence qu’elle a perdu depuis belle lurette, tant ses visions furent fantasques. Personnellement je regarderais plutôt du côté des couacs de l’OPEP qui accroît ses volumes produits, de peu certes, entre 200 et 300 mille barils par jour, mais ce sont les quelques barils qui font déborder le vase. Mais surtout je voudrais, une fois de plus, essayer de vous persuader que ce sont, en ce moment, les fluctuations de la valeur du dollar qui déterminent celles des cours du baril de WTI à New York. Pour cela il est pédagogique d’examiner les variations « intraday » du baril WTI et de l’indice USDX qui pondère la valeur du dollar par rapport à un bouquet de devises (Euro, Yen, Livre Sterling, Dollar Canadien, Couronne Suédoise et Franc Suisse). La symétrie des courbes sur 20 heures de cotation est évidente (FIG.), l’un se reflète dans l’autre, miroir de la spéculation arbitrant sur la variabilité° des cours. Il semble donc que les divergences internes d’analyse au sein de la BCE qui pèsent sur le cours de l’Euro, aient une incidence sur les cours du pétrole.
°Remarque: laissons le mot « volatilité » aux basses-cours ce qui évite de qualifier improprement les cours de « volatiles », sortes de poulets évoluant dans l’éther volatil des salles de marché!
Le 16 Mai 2009


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