Les données publiées par la think-tank Vaasa ETT montrent qu’entre le prix grand public de l’électricité à Copenhague dans un Danemark recouvert d’éoliennes et affligé de taxes et celui d’Athènes dans une Grèce équipée de centrales brûlant le lignite local, il existe un tarif de l’électricité variant de 1 à 2,7. La Suède avec des prix très élevés du gaz naturel oriente clairement la consommation vers l »électricité d’origine nucléaire et hydroélectrique et donc peu chargée en CO2. La Grèce, la France et ses centrales nucléaires, avec des rapports de tarifs de l’ordre de deux entre le MWh électrique et celui du MWh thermique du gaz naturel tendent à favoriser l’utilisation d’électricité comme source d’énergie dans les foyers. Par contre le Danemark, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Irlande avec des ratios supérieurs à trois tendent à favoriser l’utilisation du gaz naturel.
Les bons prix de l’électricité relevés à Londres doivent beaucoup à la dévaluation de la Livre Sterling par rapport à l’Euro. Ces tarifs fortement impactés par les taxes montrent le caractère incohérent des choix énergétiques au sein des nations composantes de l’Europe.
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Le 25 Mai 2009


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