Pour l’Energy Information Administration une seule voie possible: business as usual!

                 « The expectation that, any significant technological advances, liquids will continue to be the primary energy sources in world’s transportation sector » envoyez, c’est pesé! Tel est le jugement sans appel de l’EIA. C’est noir ou c’est blanc. General Motors, Chrysler et Ford vont pouvoir reprendre leurs productions comme avant. Les milliers de technologues qui travaillent pour développer et industrialiser les futurs véhicules électriques ou hybrides rechargeables au secteur, peuvent aller se rhabiller. Leurs efforts même en 2030 n’auront aucun effet visible. Quand à ceux qui veulent réduire les consommations par deux par récupération d’énergie au freinage, amélioration des rendements des moteurs, allègement des véhicules, optimisation des frottements des pneumatiques, etc., leurs efforts comptent pour peanuts pour ces Messieurs de l’Administration. Ne parlons pas des projets de TGV!  Alors l’EIA ressort son ancien éventail d’imprévisions sur les futures consommations de pétrole dans le monde. Choisissez votre courbe, il y en a pour tous les goûts et toutes les humeurs du moment (FIG.). 

                 Des hausses de consommations annuelles mondiales de 0,2% à 1,5% avec des contributions des pays OCDE entre -0,5% si le pétrole est cher et +0,5% s’il est bradé, associées à des contributions des NON-OCDE de 1,1% à 2,5% selon la conjoncture et les prix. Un vrai Catalogue de la Redoute, je vous dis!  J’espère qu’ils ne sont pas très cher payés à l’EIA pour pondre de telles banalités.

EIA_prévisions_2005-2030

Le 27 Mai 2009

Commentaires

2 réponses à “Pour l’Energy Information Administration une seule voie possible: business as usual!”

  1. Avatar de JP
    JP

    C’est désespérant, raymond, vous n’avez toujours pas assimilé le B-A-BA de l’économie de l’industrie pétrolière.
    Je vous explique donc: ce qui fait le prix du baril de pétrole, ce n’est pas le pétrole. Celui-ci ne coute pratiquement rien puisque il sort quasiment tout seul du sol et il est inépuisable. En réalité, ce qui compte, c’est le cout de fabrication du baril (découper la tôle, la souder, peindre le baril avec des couleurs dynamisantes, le passer au banc test pour vérifier qu’il roule bien, qu’il fait un joli son, tout ca, tout ca…). Or, bien évidemment, si par exemple en 2030, il y a 120 millions de barils qui sont achetés, et donc fabriqués par les manufactures de baril, au lieu de 85 millions, les économies d’échelle réalisées feront inévitablement que le baril de pétrole sera pas cher.
    C’est une loi de l’économie, plus grande est la quantité produite, plus petit est le cout de l’unité produite.
    Faut vraiment tout vous expliquer.

  2. Avatar de ray
    ray

    Merci JP pour vos leçons humoristiques d’économie. Vous avez raison le prix du baril ne peut que baisser.

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