Les aides de l’Administration américaine au développement de véhicules électriques et de batteries concernent, pour l’instant et pour une large majorité d’entre elles, de nombreux projets fumeux, mal identifiés, au succès limités et présentés par des entreprises habituées à vivre aux crochets des subsides du DOE ou de l’USABC. L’arrivée d’acteurs majeurs japonais ou coréens dans le paysage des nouvelles technologies ne peut être que souhaitée par les autorités, s’ils veulent que cette industrie atteigne rapidement une certaine taille critique aux Etats-Unis. En effet une large taille est nécessaire pour que des transferts de technologies ou des développements locaux de produits chimiques, de composants mécaniques ou électroniques, de feuillards support d’électrodes, de séparateurs, de composants électromécaniques qui sont à la base de l’industrie des batteries et de ses progrès, se déploient et montent en puissance.
C’est la raison pour laquelle Nissan et son comparse dans les batteries, NEC, au travers de leur filiale commune, Automotive Energy Supply, auraient l’intention de venir s’installer aux Etats-Unis, affirme le Nikkei. Ils disposent pour cela d’une usine de Nissan située à Smyrna dans le Tennessee (FIG.), localité du Siège Social de Nissan North America. Cette immense usine qui produisait forces 4X4 et SUV’s, pourrait produire de 50 à 100 mille véhicules électriques à partir de 2012 et pourrait assembler jusqu’à 200 mille batteries par an pour les besoins de Nissan ou autres constructeurs.
Le 20 Juin 2009


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