Les techniques offshore d’exploration et d’extraction de gaz naturel deviennent de plus en plus profondes et s’éloignent des côtes. La mise à disposition pour certains gisements d’unités flottantes de liquéfaction (FLNG) où viendraient accoster les méthaniers est un projet économiquement raisonnable. Ce type d’usine flottante permettrait en effet de s’affranchir de la construction de longs gazoducs sous marins et des servitudes associées. Shell dans le cadre d’un projet de coopération à long terme vient de confier à Technip et à Samsung l’étude d’une telle unité industrielle flottante. Elle devrait être capable de séparer les fractions liquides et autres gaz liquéfiés à basse pression à hauteur de 1,5 million de tonnes par an et de traiter le gaz naturel et de le liquéfier avec une capacité de 3,5 millions de tonnes par an. Il n’est pas dit le sort réservé au CO2 contenu dans le gaz naturel.
Ce projet illustre la montée en puissance programmée de la part du gaz naturel dans le mix énergétique mondial, pour les décennies à venir.
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Le 29 Juillet 2009


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