Inexorable et lent déclin des productions du pétrolier TOTAL

                      On ne peut que se poser des questions sur la pertinence des choix stratégiques des équipes dirigeantes du pétrolier TOTAL depuis plusieurs années. Hurler avec les loups n’est pas dans les traditions de ce blog, mais il est des moments où se taire est mentir. Un examen des productions moyennes trimestrielles de pétrole et de gaz (FIG.) montre le déclin inexorable des volumes extraits au cours du temps. Le chiffre de ce deuxième trimestre 2009 décrochant le bonnet d’âne à moins de 2,2 millions de barils/jour dont un inexcusable 1,328 million de barils pour le pétrole et les gaz liquéfiés.

                      Alors que penser de ces investissements de Total  dans les zones à risques de l’Afrique de l’Ouest, de ces alliances ambigües avec des dirigeants russes ou vénézuéliens aux réactions imprévisibles, de cette méconnaissance profonde de tout le continent Nord-américain, de la non présence au Brésil, des investissements massifs dans les sables bitumineux de l’Athabasca pour une future et lointaine rentabilité hypothétique, d’une diversification  « petit bras » dans le photovoltaïque sur des technologies trop onéreuses pour l’Europe, d’une politique pagnolesque du « retenez-moi ou je fais un malheur » dans le nucléaire.

                    Non tout cela ne semble pas très sérieux, les résultats sont là pour en attester. Il est vrai qu’au sein du Conseil d’Administration certains vieux briscards qui ont fait bien pire, au sein d’Alcatel par exemple, ne peuvent être que confits d’indulgence.

Extractions-2009-T2 

Le 31 Juillet 2009

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *