Poussés par un retour en faiblesse du dollar, illustrée par la nouvelle baisse de l’indice USDX et par une baisse des importations de brut et de produits pétroliers aux Etats-Unis, les cours du pétrole à New York ont repris près de 7 dollars par baril durant la semaine, atteignant ainsi les plus hauts de l’année à près de 74$/baril. Le spread entre Brent et WTI, étroitement lié à la saturation du marché physique américain par un excès de produits en stock, est pratiquement revenu à zéro (FIG.), annonçant ainsi un retour au premier plan du marché américain. Le jeu spéculatif des traders entre les cours du NYMEX et ceux de l’ICE à Londres semble être d’une grande complexité pour un non initié.
Sur le moyen terme, depuis les 35$/baril du mois de Février, la spéculation joue toujours un affaiblissement du dollar et un raffermissement du pétrole, à contre courant de la consommation physique de la ressource toujours aussi déprimée. L’arrivée des premiers ouragans dans les Caraïbes va ajouter la touche d’incertitude nécessaire à une franche réussite de la mayonnaise spéculative.
Le 22 Août 2009


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