Le baroque Principe de Précaution ne pouvait émerger que de quelque cerveau complexe, formé à un mode de pensée issu des archaïques croyances gauloises et de leurs angoisses de voir le ciel tomber. Ce soi-disant principe, voit se concrétiser ce qui était prévisible de façon évidente: les Juges jusque là incompétents, vont s’approprier cet article de la Constitution pour décider de ce qui est bon et de ce qui ne l’est peut-être pas, dans le domaine de l’évolution technologique et médicale de notre pays. Le jugement du Tribunal d’Instance de Créteil interdisant à la suite d’une procédure en référé, l’installation d’une antenne relai par l’opérateur Orange, ne vient que renforcer les jugements prononcés antérieurement à Lyon (Confirmé par la Cour d’Appel de Versailles, LIRE) ou à Carpentras sur ce même sujet, de la possible nocivité des ondes électromagnétiques sur la santé des populations.
C’est le cas catastrophique où le fumeux principe intervient trop tard, quand tout est lancé, commercialisé, largement répandu. C’est bien avant l’apparition de la norme GSM qu’il aurait fallu adopter une démarche de prévention à l’aide d’une sérieuse analyse des risques.
LIRE une critique, déjà ancienne, du Principe de Précaution.
LIRE également l’article de Wikipedia en Anglais sur les hypothétiques risques sanitaires liés aux émissions radiatives des téléphones mobiles.
Le 27 Août 2009.

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