La seule voie réaliste qui permet de réduire RAPIDEMENT les émissions de CO2 dans le monde consiste à arrêter les centrales électriques au charbon, les reconvertir éventuellement à la biomasse ou les remplacer par un cocktail d’énergies électriques à base de nucléaire, d’énergies renouvelables et de centrales au gaz naturel à cycle combiné. Toutes les autres options qui concernent le transport ou l’isolement des foyers sont des plus louables, mais elles présentent un inconvénient majeur: leur mise en place, nécessitant la rénovation à grands frais d’un parc existant, est TRES LENTE. Dans une Europe soi-disant à la pointe de la lutte contre le réchauffement climatique, seule à ma connaissance la Grande-Bretagne a élaboré un projet de plan de démantèlement de ses centrales au charbon (LIRE). L’Europe parle beaucoup, mais agit peu dans le domaine, sur le modèle de l’Allemagne, grande émettrice de CO2 et d’idéologies écologiques.
La province canadienne de l’Ontario qui manage le plus grand producteur d’électricité de ce beau pays, avec 70% de part de marché, l’Ontario Power Generation (OPG), vient de décider d’anticiper de quatre ans son plan de fermeture de quatre générateurs d’électricité alimentés au charbon et représentant une puissance de 2000 MW. Ils seront fermés en 2010. Alors, ce seront, dit le communiqué du Ministère de l’Energie, 40% de la capacité de génération au charbon qui auront été supprimés depuis 2003. L’objectif ultime est de stopper ou de reconvertir les 11 générateurs encore en activité et de réduire globalement ainsi les émissions annuelles de la Province de 30 millions de tonnes de CO2.
Les citoyens européens attendent que la Commission initie l’élaboration d’un plan équivalent avec les pays membres. Après tout Copenhague pourrait également demander à chacun des pays participants d’élaborer ce type de plan d’urgence.
LIRE le communiqué du Ministère de l’Energie de l’Ontario.
Le 4 Septembre 2009


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