La déprime des cours de l’essence aux Etats-Unis tire ceux du pétrole vers le bas

WTI-11-09-2009  Curieuse semaine de quatre jours pour le pétrole où, au lendemain du Labor Day, il a été possible d’assister à un gonflement des cours, animé par la faiblesse du dollar et la perte continue de contrôle du leadership politique du Président Obama. Puis, subitement, en fin de journée le Vendredi, le baril a reperdu plus de 3 dollars en deux ou trois heures (FIG.). Cet évènement signifie clairement que la spéculation ne croit pas à un nouveau rallye sur le pétrole. Elle a devant les yeux, sur les écrans, les cours du gaz naturel complètement délaissés par les milieux financiers qui se traitent à moins de 3$ le MMBTU et qu’un Karl Miller, investisseur institutionnel dans l’énergie, projette entre 2.5 et 2.75$/MMBTU faute de demande à court terme. Par analogie pour l’essence, la Driving Season terminée, des stocks pléthoriques, une demande si plate que les raffineries n’arrêtent pas de fermer leurs unités pour un oui ou pour un non, des ouragans dans le Golfe de moins en moins probables, tout concourt à lui faire prendre un chemin ressemblant à celui du gaz naturel: des cotations où la spéculation s’est amplement retirée…la catastrophe. Sur le pétrole en ce moment « il y a plus à perdre qu’à gagner » affirme un trader.

   L’EIA compte actuellement, accumulés depuis le début de l’année par la spéculation, 100 millions de barils de produits pétroliers en trop dans les stocks aux Etats-Unis. Il va falloir, faute d’ouragan, encore quelques mois pour lentement les résorber (FIG.).

Stocks-produits-US-2009-09  

Le 12 Septembre 2009

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