L’UNEP (United Nations Environment Program) bras armé universel de la lutte contre le réchauffement climatique, est en train de publier les documents de base censés servir de support au prochain sommet de Copenhague. Ces brochures sont absolument merveilleuses, on y parcourt des paysages de rêves allant de mangroves en îles féériques. De vrais catalogues de Club de Vacances de grand luxe. Mais la lecture de ces brochures vous laisse parfois un goût amer en bouche. Les données chiffrées sont le plus souvent datées. Elles remontent 8 ou 9 ans en arrière, bien avant l’explosion énergétique chinoise. Elles sont même parfois incohérentes (FIG.) et les émissions de CO2 sont exprimées en pétagrammes ou en téragrammes de Carbone, unité du système cgs abandonné dans les années 50. C’est moins agressif que l’unité de base simple de ces problèmes qui se chiffrent en milliards de tonnes de CO2.
Les thèmes abordés ne s’attaquent pas au coeur du problème : les émissions anthropiques de CO2. Ils parlent de préservation de l’environnement et autres thèmes que personne ne peut challenger, mais qui ne concernent, au mieux, que 20% de l’équation globale. Se poser la question de la compétence et de l’efficacité de cette institution qu’est l’UNEP me semble être indispensable. Les éventuelles négociations concernant des objectifs concrets de réduction des émissions de GHG, si elles ont lieu, à Copenhague ne seront sûrement pas à créditer à l’action de cette institution.
Consulter ces deux prestigieuses brochures, objets de communication de l’UNEP, sans trop croire aux valeurs mentionnées ni à la réelle efficacité des amorces de solutions proposées.
Le 17 Octobre 2009


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