Seuls les plus malins survivront à cette formidable crise de l’industrie automobile américaine puis mondiale, provoquée par un double séisme, celui des prix des carburants tout d’abord suivi de la déferlante bancaire. Certains trop en retard, ne disposant pas de modèles économes et attractifs, en subissent encore les contrecoups. C’est le cas, aux Etats-Unis, de Chrysler dont les ventes cumulées sur 12 mois glissants poursuivent, au mois d’Octobre, leur décroissance (FIG., courbe rouge). Elles sont passées depuis belle lurette en dessous des ventes de Honda. L’autre grand malade, General Motors, voit ses ventes cumulées amorcer une stabilisation précaire vers les deux millions d’exemplaires annuels. Mais ce palier sera-t-il conservé?
En comparaison il est possible de noter la stabilisation des ventes de Toyota, de Honda et celle des Groupes Allemands. Soulignons à ce sujet, le succès de VW qui a réussi au mois d’Octobre, à vendre 4000 voitures diesel à moteur TDI aux Etats-Unis, une vraie révolution. Enfin il est possible de noter une lente reprise des ventes de Ford qui annonce des résultats positifs sur le troisième trimestre.
Le 4 Novembre 2009


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