Le transport maritime mondial doit représenter une part non négligeable du milliard de tonnes de CO2 émis en 2008 par le transport international. Cette activité devra impérativement réduire ses émissions de CO2 dans les décennies à venir. Cela reposera sur de nombreuses améliorations techniques portant sur le rendement des moteurs, l’optimisation des vitesses (« super slow steaming ») qui impliquera des trajets plus longs et donc des flottes plus importantes, la réduction de la traînée des navires, l’optimisation des consommations d’énergie annexes et l’adoption de modules solaires à bord, participant à la fourniture d’énergie au navire. Mais il est une solution plus radicale qui vient d’être préconisées par le Président du premier affrèteur maritime chinois et donc mondial, Cosco: c’est, comme on le fait pour les sous-marins, d’utiliser des réacteurs nucléaires pour alimenter en énergie de gros navires de transport. Le président de cette Société (FIG.) a affirmé, lors d’une conférence à Shanghai, avoir pris contact avec les autorités nucléaires chinoises pour aborder cette éventualité.
Ces propos reposent le débat de la miniaturisation des sources d’énergie nucléaire pour des usages civils, option qui pour ma part me semble complètement utopique, dans un monde menacé par les idéologues de tous poils.
LIRE le papier de Seatrade Asia Online sur le sujet.
Le 7 Décembre 2009

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