En début d’année 2009 personne n’aurait parié un centime d’euro sur le fait que les immatriculations de voitures en Europe atteindraient celles de 2008. Après un démarrage catastrophique au mois de Janvier à -27% par rapport à celles du même mois en 2008, les ventes n’ont cessé de se rétablir de façon continue tout au long de l’année pour afficher un timide -2,8% au mois de Novembre qui augure un score proche de zéro en fin d’année (FIG.).
L’Europe des 30 avec l’Islande, la Norvège et la Suisse va enregistrer des ventes cumulées en fin de cette année aux environs de 14,5 millions d’unités, très proche des 14,7 millions de 2008, mais en retrait par rapport aux presque 16 millions de 2007. Dans la Zone Euro les ventes 2009, en nombre de véhicules, dépasseront même celles de 2008. Ce score tout à fait honorable dans un climat de forte morosité économique, doit être attribué aux politiques commerciales agressives des constructeurs automobiles qui ont su jouer avec les diverses primes à la casse et autres incitations fiscales pour présenter des politiques de prix très agressives et donc attractives.
Cette politique s’est traduite par des ventes dynamiques de modèles économes en carburant et par une plus grande langueur dans les ventes de véhicules de haut de gamme. Cette évolution du mix énergétique des voitures commercialisées qui avait été déjà notée en 2008, se traduira par des réductions régulières de consommations de carburants en Europe.
Réduire la consommation moyenne de 15 millions de voitures de 2 litres/100 km, pour des distances annuelles moyennes parcourues de 12 mille kilomètres, revient à économiser 62 mille barils de carburant par jour. Un tel exercice réalisé sur quinze années consécutives, sur un parc automobile stabilisé en nombre de véhicules, permet de réduire les consommations d’un million de barils/jour. C’est un calcul simple que les officines de prévision ont du mal à faire, pour on ne sait quelle raison. Ce processus continu d’amélioration énergétique des véhicules routiers en Europe se traduira donc à terme par d’importantes baisses de consommations de pétrole qui s’élèvent aujourd’hui à moins de 15 millions de barils/jour.
VOIR les détails des statistiques publiées par l’ACEA
Le 15 Décembre 2009


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