Des enzymes assurant la décomposition des ligno-celluloses en sucres à des prix acceptables

La transformation de matériaux ligno-cellulosiques par voie enzymatique en éthanol qui n’est pas encore devenu un procédé industriel, est handicapée par un double problème. Tout d’abord par le prix des enzymes qui doivent assurer la transformation des matériaux cellulosiques mis en solutions aqueuses en sucres, puis par la faible concentration en alcool des jus obtenus après fermentation. Par contre ce type de procédé est susceptible de parfaitement s’intégrer dans une usine de production d’éthanol de première génération, comme l’envisage Poet, le premier producteur de bioéthanol des Etats-Unis, en introduisant dans ses usines une boucle de décomposition des rafles de maïs en sucres. Poet par cette voie (LIRE) vise à produire plus d’éthanol (15% à 20% de plus) à partir des cultures de maïs existantes qui alimentent ses usines et grâce à un investissement marginal. L’industriel avoue savoir se satisfaire des faibles concentrations des jus par des mélanges avec les solutions provenant du maïs. Il reste donc à réduire le prix des enzymes pour atteindre le seuil de rentabilité des opérations, après subventions. C’est ce qu’annonce Novozymes avec un nouveau type d’enzyme le Cellic CTec 2 qui devrait coûter au bouilleur de cru autour de 0.5 dollar par gallon d’alcool. Ce résultat provient d’un long travail de recherches et d’optimisations de Novozymes sur le sujet (FIG.).

Enzyme-cost-2

Cette avancée économique fondamentale pour faire décoller les procédés d’élaboration de biocarburants de deuxième génération sera concurrencée par d’autres procédés non enzymatiques, plus simples, de pyrolyse catalytique rapide (LIRE) et sûrement mieux adaptés à des unités agricoles ou communales de valorisation des déchets.

LIRE le communiqué de Novozymes.

Le 17 Février 2010

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