Shell, au travers de sa filiale japonaise Showa-Shell, veut devenir un des leaders mondiaux du photovoltaïque. Pour cela depuis des années, les équipes ont décidé de se focaliser sur la technologie en couches minces de type CIGS (Cuivre Indium Gallium diséléniure). Cette technologie, d’une maîtrise apparemment complexe, présente l’avantage majeur de présenter un formidable potentiel d’amélioration au cours du temps, en raison de ses propriétés fondamentales qui lui confèrent une sensibilité spectrale élevée sur un large spectre visible et infrarouge (LIRE). Pour affirmer ses ambitions Showa-Shell vient de présenter, à PV EXPO 2010 à Tokyo, sa nouvelle gamme de modules de deuxième génération qu’il a l’intention de produire massivement dès 2011 dans sa nouvelle usine japonaise de Miyazaki. Ces produits seront commercialisés sous la marque mondiale Solar Frontier et se présenteront sous la forme de modules de surface accrue (1255 X 977 mm) par rapport à la gamme Solacis actuelle (1200 X 600 mm). Cet accroissement de la surface des modules illustre la progression de l’industriel dans la maîtrise des procédés. Le taux de conversion annoncé est de 13,3% en 2011, de 14,2% en 2012. Il est même envisagé pour 2014 d’atteindre des taux de conversion de 15% au travers d’une troisième ou quatrième génération de produits.
L’objectif clairement affiché de Showa-Shell, grâce à une approche mondiale du marché, est d’entrer en 2012 dans le club des happy-few producteurs en Gigawatt. Pour cela il va devoir se heurter à certains concurrents déjà bien en place dans les technologies économiques en couches minces comme First Solar. Mais il disposera pour réussir de deux avantages déterminants: la performance technique et une maison-mère riche et puissante.
LIRE le communiqué de Showa-Shell
Le 10 Mars 2010

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