Rien ne semble vouloir endiguer la progression quadratique de la dette publique de la France. Alors que le rythme de croissance trimestrielle semblait s’être stabilisé autour des 30 milliards durant les deux derniers trimestres 2009, voila le premier trimestre 2010 qui avec une dette cumulée de 1535 milliards d’euros affiche une croissance séquentielle de plus de 46 milliards d’euros (FIG.). Ce montant cumulé représente plus de 80% du PIB nous indique l’INSEE, soit une progression de 11 points par rapport au même trimestre 2009.
Cette performance est à comparer à la dette allemande qui à 1711 milliards d’euros ne s’est accrue que de 20 milliards en un trimestre.
Une croissance de 169 milliards en un an de la dette française, cela donne la mesure des économies à réaliser, même si une certaine reprise économique permet de franchir une partie du chemin. Il semblerait que les comptes d’apothicaires de ceux qui nous gouvernent soient encore assez loin du compte. Ce détail ne devrait pas échapper à la vigilance des marchés financiers.
LIRE l’information « rapide » (sic) de l’INSEE sur le sujet.
Le 30 Juin 2010


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