L’activité industrielle de la France semble ne plus dépendre que du temps qu’il fait, moteur on ne peu plus imprévisible. Les mauvais jours du mois de Mai avaient poussé les consommations de gaz et d’électricité. RTE les a évaluées à un surcroît de consommation de 7% (2,4 TWh) pour l’électricité. Vu de l’INSEE cette surconsommation se traduit par une augmentation de l’indice « électricité – gaz » en progression de 12% par rapport à celui d’Avril. Ce seul paramètre propulse de plus d’un point l’indice général de production industrielle qui au global progresse de 1,7% sur le mois. Pour les deux autres composantes de cet indice que sont la construction et l’industrie manufacturière, les choses sont moins brillantes.
La construction fait coup nul sur le mois dans un contexte en repli quasi continu depuis deux ans (FIG., courbe verte). Quand au gras de l’indice, l’industrie manufacturière, elle poursuit son trop lent rétablissement (FIG., courbe rouge) avec une progression mensuelle de 0,5%.
Le rythme de progression observé montre que la crise a porté un grave coup au fragile tissu industriel français, dont une partie des dégâts s’avèrera irréversible.
LIRE le communiqué de l’INSEE sur le sujet.
Le 9 Juillet 2010


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