Et si le malade européen était en voie de convalescence, en bien meilleure forme que ce qu’on nous raconte? Et si les problèmes financiers de la Grèce et des banques espagnoles n’étaient que difficultés locales amplifiées par des médias désœuvrés, prêchant le « double deep » pour accroître leurs tirages ou leurs audiences? Et si les industriels européens aux structures largement mondialisées n’avaient rien à cirer de ces problèmes de pissotières de village en cours de délabrement?
Les données d’Eurostat nous apprennent, sans surprise, que la production industrielle du mois de Mai dans l’ Eurozone s’est améliorée de 0,9% en un mois et de 9,4% en un an. Ce résultat (FIG.) est en accord avec la reprise du fret aérien en Europe et avec la forte croissance de la production industrielle allemande tirée par l’export.
Bien sûr, le niveau d’activité est encore faible, de nombreux investissements dans le domaine des énergies traditionnelles ont été repoussés en raison d’une faible demande d’énergie (ex.: demande électrique). Mais il faudra bien un jour reprendre ces investissements, permettant ainsi d’optimiser l’efficacité énergétique des processus, que ce soit dans la génération et le transport électrique, dans la chimie ou dans les transports. Aux constructeurs et industriels européens de s’avérer être à la hauteur des enjeux.
CONSULTER le communiqué d’Eurostat sur le sujet.
Le 16 Juillet 2010
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