La croissance du PIB britannique au deuxième trimestre confirme le mouvement de reprise en Europe

 Tiré par la construction en croissance de 6,6% en un trimestre, par la production manufacturière affichant une progression trimestrielle de 1,6%, un poste services et finances augmentant de 1,3%, le PIB de la Grande-Bretagne a vu sa progression au deuxième trimestre atteindre 1,1% par rapport au trimestre précédent (FIG.). Cette progression correspond à une progression annualisée de 4,6%.

PIB-UK 

Cette information confirme la bonne croissance de l’activité économique en Europe signalée par plusieurs indicateurs tels que la croissance de la production industrielle allemande, la forte croissance des entrées de commandes à l’industrie en Europe au mois de Mai qui ont progressé de 3,8% dans l’Eurozone (Eurostat), ainsi que la forte croissance du fret aérien en Europe au mois de Mai. L’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne font partie des grandes nations européennes qui s’avèrent être les plus réactives. A l’inverse la France, dépouillée par ses utopies de son industrie durant la décennie (200-2010) du « Grand Déménagement »…elle, roupille.

LIRE le communiqué de l’Office National des Statistiques britannique.

Remarque pour mesurer l’impact du « Grand Déménagement » de l’industrie française entre 2000 et 2010 on consultera les courbes des entrées de commandes de biens de consommation durable (VOIR) ou bien celle du solde du commerce extérieur (VOIR). 

Le 23 Juillet 2010

Commentaires

2 réponses à “La croissance du PIB britannique au deuxième trimestre confirme le mouvement de reprise en Europe”

  1. Avatar de Jef
    Jef

    Il se passe des choses qui me semblent plus intéresantes, en angleterre : les villes en transitions :
    http://www.transitiontowns.org/
    Je ne pense pas que ça fasse croître le PIB, que de réduire sa dépendance au pétrole.

  2. Avatar de Ray
    Ray

    Jef, vous savez bien que dans les pays développés il n’y plus aucune corrélation entre développement économique et consommation de pétrole. Les véhicules les plus sophistiqués et les plus chers vont consommer de moins en moins de carburant. Les populations urbaines les plus jeunes se désintéressent de posséder un véhicule quand aux très âgées elles ne peuvent plus conduire. Il y a dans l’angoisse quasi métaphysique du peak-oil une puissante dose d’incompréhension des tendances en cours de consommation de carburants. Un accroissement des cours à venir de l’essence et du gasoil ne fera qu’accélérer cette évolution vers des véhicules moins polluants et mus aux biocarburants, au gaz ou à l’électricité. Cet appel en produits innovants ne pourra qu’être favorable à une croissance du PIB pour les nations les plus avancées. C’est en tous les cas ma conviction.

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