Formidable complémentarité entre Allemagne et France dont l’union pourrait devenir soutenable si nos amis allemands se résignaient à payer nos charges sociales. Les uns, fourmis, travaillent et exportent, les autres, cigales, importent et consomment. La réunion des deux Nations conduirait à une immense Belgique où ceux du Nord plutôt libéraux travailleraient pour assurer les transferts sociaux vers les peuples francophones socialistes du Sud. Voila un schéma auquel les plus grands idéalistes brouillons qu’à produit notre pays n’auraient jamais osé penser. L’obstacle de la langue viendrait pimenter un peu plus l’incompréhension entre les deux groupes et rendrait l’association explosive. Enfin un objectif à la dimension de notre valeureux Président. Il lui suffirait pour cela de séduire la Chancelière et de l’épouser au Fort de Brégançon pour sceller dans l’allégresse l’Union Franco Germanique (UFG ou DFU)… Fable de Lafontaine (Jean, pas Oscar) qui nous apprend que la fourmi n’est pas prêteuse et que c’est là son moindre défaut.
FIG. Comparaison des PIB respectifs de l’Allemagne et de la France

Le PIB français composé de consommation (84%) et impacté négativement (-4%) par le solde largement déficitaire du commerce extérieur (-49 milliards d’euros sur quatre trimestres) ne suit pas, depuis le printemps 2009, le rythme de la reprise du PIB allemand qui comporte moins de consommation (77%) et se trouve dopé (6%) par un solde amplement positif (155 milliards d’euros sur douze mois) du commerce extérieur.
Le 13 Novembre 2010

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