Une politique d’aide fédérale incertaine, un gaz naturel de plus en plus abondant et donc de moins en moins cher, les séquelles d’une énorme crise financière qui ont rendu prudents les investisseurs, des prix de ventes du MWh aux Sociétés distributrices qui atteignent péniblement la fourchette des 50 – 60 dollars le MWh, un réseau inadapté au transport de l’électricité sur longues distances, rien n’était favorable à faire de l’éolien américain en 2010 une année favorable. Mais malgré tout quel plongeon enregistré, avec un niveau de raccordement au réseau qui a légèrement dépassé les 5GW grâce à un dernier trimestre acceptable (FIG.).
En cumulé les États-Unis disposent de 40 GW d’éoliennes raccordées au réseau. A lui seul le Texas avec plus de 10GW possède le quart de cette puissance et produit ainsi 7,8% de son énergie électrique.
Pour relancer la machine il va falloir que les Siemens, les Suzlon, les Vestas, les Mitsubishi, les Gamesa ou Acciona et autres Nordex, tous challengeurs de GE Energy le leader du marché, alignent des politiques très agressives sur les prix et les financements. Il n’est pas sûr que ce business américain soit à terme très rentable pour les industriels de l’éolien mondial. Quand la mer recule on voit ceux qui nageaient à poil…
LIRE le rapport de l’AWEA.
Le 26 Janvier 2011


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