Voila une question byzantine digne de celle portant sur le sexe des Anges et qui risque de provoquer tout autant, sinon plus, de polémiques. Pour Murry Salby du Sydney Institute il y a peu de doutes: la plus grande majorité du CO2 émis annuellement dans l’atmosphère (96%) est d’origine naturelle dépendant de la circulation générale. Ce sont les conditions de températures et d’humidité qui déterminent la croissance actuelle de la teneur en CO2. Son principal argument repose sur le fait que les variations annuelles de CO2 dans l’atmosphère mesurées depuis des années à Mauna Loa présentent une large variabilité (30% sur les valeurs acquises depuis 1979) et ne sont pas corrélées aux croissances annuelles des émissions de CO2 d’origines anthropiques (FIG.). Le satellite OCO de la NASA devait faire l’inventaire des sources et des puits de CO2 de notre planète. Mais il n’est jamais arrivé à destination dans l’espace et c’est bien dommage.

Ces réflexions montrent le faible niveau de compréhension du cycle du carbone par de soi-disant spécialistes dont certains sur la base de travaux de simulation contestés, nous annoncent la punition divine imminente… à moins de faire repentance technologique.
Ecouter le podcast de Murry Salby sur le sujet.
Le 22 Août 2011

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