La montée en puissance de très grandes éoliennes, en particulier en offshore où les coûts d’implantation sur site, de montage des équipements et de maintenance sont très onéreux, est la voie de recherche privilégiée pour réduire le prix de revient du MWh d’électricité de cette origine (papier précédent). Cette course au gigantisme est déjà entamée avec pour l’instant un leadership des industries de second rang, à la recherche de parts de marché et proposant des produits techniquement les plus avancés (voir un mémo sur le retard de Vestas dans le domaine).
Dans cette course de longue haleine vers une électricité non subventionnée et seule économiquement acceptable, GE vient d’annoncer que sa filiale amont GE Global Research avec l’aide financière du DOE américain allait entamer sur une durée de deux ans, une étude de faisabilité d’une éolienne de 10 à 15 MW en technologie direct drive.
Pour les techniciens de GE l’atteinte de cet objectif nécessitera de faire appel à des aimants supraconducteurs et aux techniques cryogéniques dont ils revendiquent posséder une solide expérience au travers des équipements d’imagerie médicale à résonance magnétique nucléaire (IRM) qui nécessitent des champs magnétiques très puissants pour faire vibrer les atomes d’hydrogène de nos organes. Outre la puissance électrique générée ces technologies dispenseraient les éoliennes de faire appel aux terres rares hors de prix des aimants permanents traditionnels.
Voici un beau challenge pour la décennie à venir en particulier pour la fiabilité de l’ensemble qui perché très haut au-dessus des flots ne supportera financièrement que de rares et simples actions héliportées de maintenance.
LIRE le papier de GE sur le sujet.
Le 31 Août 2011


Laisser un commentaire